Quel pourrait être le «décrassage » idéal ?

9 mars 2015

Loin des protocoles de récupération sophistiqués, les méthodes les plus efficaces sont accessibles à tous les rugbymen !

Deux formules sont envisageables !

Pour éliminer au mieux l’acide lactique ou éviter les courbatures,  le «décrassage » se déroule juste après le match !

Un petit footing de 10 à 15 minutes sur le terrain quelques instants après le coup de sifflet final semble parfaitement indiqués !

Cette fois l’acide lactique est réellement brûlé avant qu’il n’exerce ces effets toxiques. Quelques étirements doux sont envisageables … au chaud dans les vestiaires. En aucun cas, il ne s’agit d’assouplissements. Il ne faut absolument pas faire d’ «à-coups ».

Ce stretching ne consiste qu’à de simples postures. Les muscles restent quelques secondes en position légèrement allongée. Dans les heures qui suivent, tout se passe comme si les masses musculaires conservaient un léger relâchement facilitant leur récupération.

Même à l’entraînement, vous vous ménager un «retour au calme » avant de rejoindre les vestiaires. Pourquoi le match, l’activité la plus intense de la semaine, ne bénéficierait-il pas de ce programme !

Cette étape est nécessaire pour optimiser la récupération. Elle peut également se montrer suffisante. C’est la formule choisie par certaines grandes équipes. Ainsi, le footballeur peut, le lendemain du match, faire la grâce matinée et vivre à sa cadence.

Cette méthode se révèle très efficace chez le joueur sérieux et consciencieux. Le sommeil et le respect des rythmes biologiques favorisent la régénération psychologique et hormonale.

Si le «décrassage » du lendemain vous tient à cœur, il est préférable de moduler l’activité. La récupération active est toujours au programme. L’afflux de sang chargé d’oxygène dans les muscles conserve son intérêt. Les contractions douces source d’automassage profond restent utiles. Cependant, mieux vaut éviter les multiples bondissements du footing.

Chaque foulée achèverait de briser les fibres musculaires meurtries par la compétition et l’inflammation. Envisager plutôt, une activité physique sans aucun saut et indépendante du poids du corps. Le lendemain du match, le vélo, la natation ou l’aquagym sont conseillés.

Ces pratiques commencent à s’instaurer au sein des clubs de l’élite. Pour les rugbymen du week-end, cette formule constitue une aubaine ! Le lendemain ou quelques heures après le match, un peu de VTT ou quelques longueur à la piscine, c’est l’occasion d’une sortie sportive en famille.